Marie-Hélène David, présidente et fondatrice de MYNI. (Le Soleil, Patrice Laroche/Le Soleil, Patrice Laroche)

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Spécialisée dans la fabrication de produits nettoyants écologiques, l’entreprise Myni débute une nouvelle phase de croissance. En mars 2024, elle déménagera son usine dans l’ancien local de Medicago, sur la rue Watt à Québec.

Pour atteindre ses objectifs, l’entreprise de Québec vient de conclure une première ronde de financement s’élevant à 2,8 millions de dollars.

À l’étroit dans ses locaux actuels de Saint-Augustin-de-Desmaures, la PME s’installera dans un vaste espace laissé vacant par la fermeture de Medicago, au 3220, rue Watt.

«Ces nouvelles installations, plus grandes que celles que nous avons, nous permettront de produire, à terme, 30 fois plus et de poursuivre notre expansion.» —  Marie-Hélène David, présidente de Myni

Un important soutien financier

Cette deuxième ronde de financement a été menée par Anges Québec, AQC Capital et Accelia Capital, trois acteurs clés du capital de risque au Québec, auxquels s’ajoutent le gouvernement du Québec, à travers son programme Impulsion PME, et ACET Capital.

«Ce financement nous permettra d’accélérer notre engagement envers l’environnement en continuant à développer et à promouvoir notre gamme innovante de produits», se réjouit Marie-Hélène David.

Myni investira également dans son département de R&D, qui prendra aussi de l’expansion. «D’autres produits s’ajouteront dans les prochains mois», annonce-t-elle.

Changer l’industrie

Cette réussite à financer sa croissance marque une étape significative pour la jeune PME, fondée en avril 2020, dans sa quête de révolutionner l’industrie des produits de nettoyage et de soins personnels.

Pionnière dans la fabrication de soins écologiques pour le corps et la maison, Myni conçoit des formules solubles sous la forme de pastilles ou de poudre concentrée, élaborées à partir d’ingrédients sains.

D’abord offerts en ligne, les produits sont maintenant disponibles dans près de 1150 points de vente au Québec et aux États-Unis.

«On les veut accessibles: ils sont souvent moins chers que les solutions courantes et tout aussi efficaces, à la différence qu’ils sont bons pour l’environnement et la santé», soutient la jeune entrepreneure.

Comptable de formation, Marie-Hélène David a eu l’idée de fonder Myni après avoir a pris conscience de l’effet corrosif des produits nettoyants qui avaient causé un bris de tuyauterie dans sa maison. La jeune maman s’est alors mise en quête de solutions durables et dirige aujourd’hui une usine de fabrication à Québec, qui fait travailler 25 personnes.