Avant de se lancer en affaires, nous avons toujours une certaine perception de l’entrepreneuriat. Par contre, une fois que le projet est lancé, on est souvent confronté à une réalité bien différente.

Cinq de nos entrepreneurs incubés à l’ACET vous partagent leur expérience face à ce changement de perception, pour vous aider à mieux comprendre ce à quoi ressemble la vie d’un(e) entrepreneur(e) technologique.

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Avoir des objectifs clairs

« Avant, j’avais l’impression que les entrepreneurs étaient des gens qui avaient un don pour élaborer et exécuter des plans à succès et que les étapes à suivre étaient évidentes pour eux.

Cependant, je me suis rendu compte que l’important, c’est d’avoir des objectifs clairs.

Le chemin pour s’y rendre, il pivote au quotidien. Nous sommes souvent dans l’inconnu, mais c’est ce qui fait que notre travail est motivant, car on est en apprentissage constant. »

Le côté humain de l’entrepreneuriat

« Au début, j’avais une vision simpliste de l’entrepreneuriat, principalement axée sur le produit (technologie) et ses caractéristiques.

Avec le temps, j’ai compris qu’une entreprise ne se définit pas qu’avec le produit. Ses individus, ses compétences et son réseau en sont également pour beaucoup. »

Les employés et la gestion de l’entreprise

« Au début, je pensais qu’après 5 ans, les choses avanceraient d’elles-mêmes. Je dirais que ce n’est pas tout à fait le cas.

Après 3 ans chez Lumed, j’avais un nouveau respect pour ceux et celles qui avaient 10 employés. Ça paraît peu, mais ça change complètement la gestion de l’entreprise.

Après 5 ans, j’ai compris que j’avais plus de travail en avant qu’en arrière. » 

Prendre du recul pour mieux avancer

« Avant de me lancer en affaires, je ne crois pas que j’avais bien saisi à quel point il est difficile de réussir. Et en même temps, ça devient une dépendance. Un(e) entrepreneur(e) qui croit vraiment en son entreprise y pense sept jours sur sept.

Ça devient donc difficile de prendre des temps d’arrêt pour remettre les choses en perspective et pour s’assurer d’avancer dans la bonne direction. » 

Plus de liberté? Plus ou moins.

« Initialement, j’avais la perception que je n’allais pas avoir de patron. Je pensais que j’allais être autonome, sans trop avoir de comptes à rendre à personne.

Mais avec des milliers de clients et des dizaines d’employé(e)s, on se rend rapidement compte que la réalité est bien différente! »


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