Sophie Bernard | Lien Multimédia | Lire l’article original
Le Québec compte un nombre impressionnant de jeunes pousses se consacrant aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle. Le Demo Day organisé par l’ACET Banque Nationale, le Centech, CTS Catalyste des Technologies de la Santé et Zú, membres du Consortium québécois des incubateurs High-Tech, en a donné un aperçu avec des présentations des start-ups Fanslab, Gallea, OVA et Oreangead, qui avaient quelques minutes chacune pour présenter leur entreprise devant une centaine de personnes réunies au tout nouvel atrium de Zú de la Maison Alcan.
Fanslab
Déjà avant la pandémie, les technologies sont devenues de plus en plus présentes dans les événements. La pandémie a accéléré leur intégration dans les rassemblements et dans les réseaux. C’est dans le but de créer une communauté intelligente et d’utiliser les réseaux à bon escient qu’a été créée Fanslab, explique Stéphane Dumont, cofondateur et PDG de la start-up. « Les habitudes de socialisation se trouvent en mutation, dit-il. Nous nous sommes tous trouvés dans la situation d’une fragmentation des expériences. On assiste aussi à une absence de classification du savoir. » L’idée derrière Fanslab s’avère donc de libérer les réseaux pour voir la communauté comme un média.
Gallea
Fondée en 2016, Gallea veut répondre au manque de visibilité des artistes alors que l’on retrouve partout des murs nus. La start-up vise à les transformer en galerie d’art. « Dans un monde post-pandémique, l’espace a doublé, souligne Guillaume Parent, cofondateur avec Linzi Shang et Samuel Bellerose. Nous devons repenser la façon dont les gens interagissent avec ces espaces. » À ce jour, Gallea compte 10 000 artistes dans 40 pays différents. L’entreprise vient d’ailleurs d’ouvrir une galerie en brique et mortier dans les murs de la Maison Alcan.
OVA
La start-up OVA est née alors que la réalité virtuelle en était à ses balbutiements en 2014. Depuis, elle oeuvre à développer StellarX, un outil visant à aider les industries, les entreprises et les particuliers à accéder au métavers grâce à des technologies immersives et à l’intelligence artificielle. « Notre outil veut permettre aux gens qui ne sont pas des programmeurs de créer des contenus, explique Harold Dumur, fondateur et PDG de l’entreprise. Nous avons créé un logiciel où l’on peut déposer des objets tridimensionnels. Nous voulons donner le pouvoir aux utilisateurs. » L’entreprise se trouve actuellement en ronde de financement, cherchant à lever 10 millions $ pour poursuivre le développement de son outil.
Orangead
Fondée par des partenaires stratégiques en 2017, Orangead vise à offrir des solutions éthiques afin de créer un marketing ciblé moins intrusif, qui n’utilisera jamais de données personnelles ou sensibles. La start-up montréalaise estime avoir des solutions qui pourraient être utilisées à travers le monde. Actuellement à l’étape de la précommercialisation, Orangead a réussi à développer ses solutions qui visent à démocratiser la publicité, dans une dynamique de respect de la vie privée, explique Laurent Jack Blouin.