Photo : Pierrick Pichette | Radio-Canada

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BioIntelligence Technologies croit avoir trouvé une façon optimale de limiter les pertes dans la production de vaccins. Un phénomène auquel s’intéressent grandement plusieurs pharmaceutiques qui ont rapidement contacté l’entreprise de Sherbrooke dès le début de la pandémie en mars dernier.

 

En collaboration avec la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke, BioIntelligence Technologies a développé un nouvel outil de mesure qui permet de détecter en temps réel les irrégularités d’une production de vaccins.

 

Le procédé permettrait donc aux entreprises pharmaceutiques d’agir sur le champ pour limiter les pertes du précieux liquide, un problème récurrent dans le domaine biotechnologique.

 

Typiquement les pertes en biotechnologie dans les bioprocédés ça peut être de l’ordre de 5 à 20 %, puis dans les nouveaux procédés on peut parler de 20 à 50 %. Si on peut juste impacter 10 % de la production, déjà on vient d’augmenter significativement la rentabilité, explique Joël Sirois, président-directeur général de BioIntelligence Technologies.

 

Fondée en 2014, BioIntelligence Technologies n’avait pas prévu de faire son entrée aussi tôt dans l’arène pharmaceutique, mais depuis la dernière année, les ententes se multiplient.

 

Avec la future usine de production de vaccins qui a été annoncée par le gouvernement fédéral cet hiver, les possibilités d’affaires sont grandes.

 

« On s’attend à ce que dans les prochains mois, il devrait y avoir une production dans la région de Montréal, dans la nouvelle usine, pour laquelle le gouvernement a investi des dizaines, des centaines de millions. »

– Joël Sirois, président-directeur général de BioIntelligence Technologies

 

C’est dans cette usine de Montréal que la pharmaceutique américaine Novavax souhaite produire des dizaines de millions de doses de son vaccin candidat contre la COVID-19.